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Schéma Départemental de Gestion Cynégétique du Haut-Rhin

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Schéma Départemental de Gestion Cynégétique du Haut-Rhin Empty Schéma Départemental de Gestion Cynégétique du Haut-Rhin

Message par Chris. Mar 5 Mai 2009 - 12:42

Je vais, par cet article, essayer de vous faire comprendre, voir démontrer aux néophytes, non chasseur, aux anti-chasses, ou tout simplement aux chasseurs, lecteurs, internautes et à tous ceux, désireux d’approfondir leurs connaissances général au sujet de l’importance de la chasse et de sa gestion, qui va au fil de l’article en surprendre plus d’un sur le travail, les conséquences, les besoins d’un schéma départemental d’une gestion de chasse !

Révolu le temps où les chasseurs étaient considérés comme des gens irresponsables, libres de faire à leur guise ce que bon leurs semblent car ils ont obtenu un droit de chasse et de part ce fait, diminuer le patrimoine gibier sur leur territoire, une parenthèse toute fois et non des moindres, loin sans faut que ce ne sont pas les chasseurs seuls qui en sont les conséquences, loin de là d’ailleurs…

Afin de remédier à ce genre de problème et ceci afin de pérenniser la chasse et son avenir et pour conserver notre patrimoine agro-sylvo-cynégétique la Fédération départementale des chasseurs du Haut-Rhin, et approuvé par Monsieur le préfet, ont mis au point le schéma dont je vais vous faire part !

Le mot du Président :

La loi sur le Développement des territoires Ruraux du 23 février 2005 comportait un chapitre relatif à la chasse, à la gestion des espèces et des Territoires.

Un des volets spécifiques à la chasse, prévoyait la mise en place d’un Schéma Départemental de gestion Cynégétique initié par la fédération des chasseurs et approuvé par Monsieur le Préfet.

Cette disposition devait permettre aux chasseurs de programmer en quelque sorte le devenir de la chasse départementale en fonction de leurs aspirations et approches, de nature à assurer la pérennité des pratiques cynégétiques.

Une de ces caractéristiques en la matière, et elle est importante, trouve son fondement dans la loi locale et la pratique d’une chasse traditionnelle basée sur la responsabilisation des locataires au niveau du patrimoine faunistique, et de sa gestion dans un contexte agricole et sylvicole propre à notre région.

Au vu de ces paramètres, les discussions menées avec les acteurs des milieux concernés et après de longues et délicates négociations ou chaque partie faisait valoir ses arguments et défendait ses intérêts, un compromis a été trouvé, concrétisé par le présent document et approuvé par Monsieur le Préfet du Haut-Rhin en date du 22 décembre 2006.

Au delà du constat de l’image et de la situation de notre chasse, au-delà d’une obligation réglementaire ce Schéma Départemental constitue un pari sur l’avenir qu’il nous appartient, à nous chasseurs, de concrétiser et de finaliser dans un monde en évolution constante où les approches environnementales et les usages de la nature s’imprègnent fortement des nouvelles données sociales.

Il s’agit également de trouver la meilleure adéquation entre les intérêts économiques et la présence d’une faune chassable sur nos territoires qui constitue en soi également une valeur patrimoniale d’importance pour nos communes.

Ce Schéma, qui résulte de relations renouvelées et constructives entre chasseurs, agriculteurs, forestiers, propriétaires et les administrations, s’inscrit dans une approche de développement durable ou chacun d’entre nous doit être acteur sur son territoire afin de pérenniser cette chasse, toujours innovante et traditionnelle à la fois.

Que toute les personnes qui ont contribué à la recherche de solutions équilibrées, et à la rédaction de ce document soient chaleureusement remerciées et en particulier Monsieur le préfet Guillot, Préfet du Haut-Rhin pour sa contribution réaliste et efficace.

Notre Schéma Départemental de Gestion Cynégétique du Haut-Rhin constitue un document d’orientation qui, à mon avis, donne satisfaction aux chasseurs de ce Département tout en assurant la meilleure recherche de cet équilibre agro-sylvo-cynégétique dans un contexte globale de protection de l’environnement.

Nous devons tous aller dans ce sens et ainsi la chasse Haut-Rhinoise vivra.

Waidmansheil

Jean Rodolphe FRISCH

Président de la Fédération Départementale Des Chasseurs du Haut-Rhin

Plan d’action et de gestion à six ans, renouvelable, sur lequel souhaite s’engager la :

FÉDÉRATION DÉPARTEMENTALE DES CHASSEURS DU HAUT-RHIN

Au nom de tous les chasseurs du département.

La FDC du Haut-Rhin s’engage….

INTRODUCTION

La chasse est, de toutes les activités humaines. La seule qui plonge ses racines au plus profond de l’évolution de l’homme et de l’histoire de l’humanité.

Elle constitua un rôle essentiel dans la survie des premiers hommes face à un environnement particulièrement hostile mieux et plus que cela, elle est à l’origine d’une pensée technique, de conception d’outils : nos ancêtres, pour lutter contre des animaux physiquement plus forts et plus rapides, ont conçu les premiers outils, les premières armes, pour compenser leur infériorité physique.

C’est cette impulsion première d’une pensée nouvelle, celle de s’abstraire de ses limites qui engendra le progrès mais aussi les pensées religieuses artistiques et politiques.

Les pratiques pastorales et agricoles vont progressivement faire évoluer la chasse nourricière vers une chasse d’appoint puis de plaisir.

Beaucoup d’anthropologues pensent même que la notion de jeu (Distanciation par rapport à l’utile) est née avec l’exercice de la chasse nourricière et en est indissociable.

On peut constater avec Jean ZAMMITH et Jean GUILAINE que « c’est à l’époque où la chasse ne joue plus qu’un rôle mineur dans l’économie que son rôle social et symbolique ne cesse de croître »

Les chasseurs du XXI ème siècle ont la lourde responsabilité de perpétuer cet héritage millénaire et de construire une pratique intégrant les connaissances biologiques, un rôle incontournable de régulateur et de plaisir…

Ce schéma se veut aussi un outil de dépassement des visions simplistes , caricaturales, que véhicule une partie du corps social à propos de la chasse.

Nous souhaitons, plus que jamais, inscrire notre pratique dans une relation authentique à la nature, dans le respect des autres usagers du milieu naturel.

Les chasseurs Haut-Rhinois s’engagent activement à faire vivre leur passion en acteurs lucides et responsables des équilibres agro-sylvocynégétiques, du développement durable.
OBJECTIFS GÉNÉRAUX

Maintenir ou améliorer les capacités d’accueil de la faune tout en maintenant (ou en restaurant) un VECTEURS ET ACTIONS

La FDC s’engage à participer activement à toutes les démarches d’élaboration de l’observatoire départemental comme ce fut le cas en 2003 et 2004 :

* Continuité de notre action de sensibilisation et de formation de chasseurs (partenarialement) (action engagé depuis 2003)
* Mise à disposition de notre personnel technique
* Participation à l’adaptation des indicateurs et à leurs affinement sur la base du protocole GEMAGREF
* La FDC s’engage à structurer cette démarche à l’intérieur du monde cynégétique
* A assurer le lien entre les GIG (groupement d’intérêts cynégétique) et les partenaires : communes, la chambre d’Agriculture, l’ONF (office national des forets) et la DDAF (direction départementale de l’agriculture et la forêt)
* A participer et à suivre les synthèses annuelles et à organiser les réunions nécessaires pour intégrer ces indicateurs tendanciels dans les plans de chasse à l’échelle géographique (unité de gestion) pertinente.

ORGANISATION ET STRUCTURES DE LA CHASSE

Le Haut-Rhin, comme le Bas-Rhin et la Moselle, est régi par le Droit Local.

Cette particularité juridique constitue, avec l'héritage culturel cynégétique germanique, la spécificité de la chasse alsacienne.

REMARQUE : le droit local, contrairement au régime général, confie la prévention et l'indemnisation des dégâts de sanglier aux cultures à une structure associative distincte de la FDC, le Fonds Départemental d'Indemnisation des Dégâts de Sanglier, dont tous les détenteurs d'un droit de chasse sont membres.

Ce régime juridique oblige tous les propriétaires fonciers de moins de 25 ha (ou d'une surface en eau de moins de 5 ha) à intégrer leurs propriétés dans la gestion communale des lots de chasse (par baux de 9 ans, renouvelés en 2006).
* Les chasses communales représentent une surface de 256 452 ha pour 664 lots. Il convient également de mentionner 6 lots intercommunaux qui représentent 3 250 ha.
* Les communes ont donc loué pour leur compte et celui des propriétaires au total 260 702 ha.
* Seuls les propriétaires de plus de 25 ha d'un seul tenant ou d'une surface en eau supérieure à 5 ha, peuvent se réserver le droit de chasse.
* Notre département compte 275 lots réservés pour une surface de 15 510 ha.
* Les forêts domaniales représentent 22 620 ha et sont louées par adjudications tous les 12 ans (relouées en 2004) découpées en 34 lots de chasse.

TABLEAU RECAPITULATIF

Surface chassable : 298 832 Hectare

Surface bois : 138 000 H

Surface non bois : 160 832 H

Surf. louées par les communes : 260 702 H

Surf. des 275 lots réservés : 15 510 H

Surf. des 24 lots domaniaux : 22 620 H

Surf. totale du 68 : 235 517 H

A.1 La Fédération Départementale des Chasseurs

C'est une structure associative à qui la loi a confié d'importantes missions de service public.

Les statuts confient à la Fédération Départementale des Chasseurs la mission de représenter les intérêts des chasseurs du département auprès des communes, des administrations, des agriculteurs.

La Fédération Départementale des Chasseurs met en ceuvre toutes les mesures de nature à mettre en valeur le patrimoine cynégétique, le patrimoine faunistique et les habitats (inventoriés Natura 2000 et autres).

Elle est à ce titre "Association Agréée pour la Protection de la Nature" (loi du 10 juillet 1976).

SES PRINCIPALES MISSIONS:

La Fédération Départementale des Chasseurs prend en charge la logistique de la validation annuelle des permis de chasser,
* elle assure la formation des candidats aux épreuves pratiques et théoriques de l'examen pour l'obtention du permis de chasser (moyens matériels et pédagogiques) article 423-8 du Code de l'Environnement,elle met en place des supports et des actions de formation destinés à l'approfondissement des compétences des chasseurs déjà titulaires du permis de chasser,
- orientations régionales forestières,
- éco-certification forestière,
- orientations régionales de gestion et de conservation de la Faune Sauvage et de ses habitats (ORGFH),
- observatoire faune/flore.
* elle participe à l'élaboration du Cahier des Charges des Chasses Communales,
* elle élabore le Schéma Départemental de Gestion Cynégétique (SDGC) partenarialement avec les membres du groupe de travail constitué des usagers du milieu naturel et de l'Administration (articles 421-5 et L 421-7 du Code de l'Environnement, annexe 01).

Ce document cadre aura une validité de 6 ans, sera opposable à tous les chasseurs et fixe notamment les modalités d'affouragement et d'agrainage (article L 425-5 du Code de l'Environnement).

Ce schéma s'élabore en "prenant en compte" les ORGHF sans pour autant qu'il y ait subordination (article 425-1 du Code de l'Environnement),
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Message par Chris. Mar 5 Mai 2009 - 12:43

ORGANISATION DE LA FEDERATION DEPARTEMENTALE DES CHASSEURS DU HAUT-RHIN

* La Fédération est administrée par un Conseil d'Administration de 16 membres élus pour 6 ans. Le Conseil d'Administration est renouvelable par moitié tous les 3 ans,
* sa composition représente les divers secteurs géographiques et les différentes formes d'organisation de la chasse dans le Haut-Rhin
* le bureau Fédéral, élu pour 3 ans, est composé du Président, de deux vices Présidents, d'un Secrétaire, du Trésorier et du Trésorier Adjoint,
* le Conseil d'Administration définit les grandes orientations de la politique de la Fédération Départementale des Chasseurs,
* il arrête les comptes de l'exercice écoulé avant le 30 juin,
* il établit le budget prévisionnel de l'exercice suivant,
* il statue sur toutes les questions et prend toutes décisions en dehors de celles relevant de l'Assemblée Générale.

Le personnel de la Fédération est composé d'une équipe administrative et d'une équipe technique qui appliquent les orientations définies par le Conseil d'Administration sous la coordination de la Directrice.

A.2 Les Associations spécialisées

* La Fédération Départementale des Chasseurs du Haut-Rhin associe à ses travaux des associations spécialisées.

* Association :UNUCR Union Nationale pour l'Utilisation de Chiens de Rouge (voir annexe 09)
* Représentant : Robert BRAND
* Adresse :10 rue de Walheim 68130 ASPACH Tél. 03.89.40.24.15

Association des Piégeurs Agréés du Haut-Rhin
Représentant : Frédéric KOCH
Adresse : 23 rue du Lot et Garonne 68700 CERNAY Tél. 06.81.93.20.38

Association Haut-Rhinoise des Chasseurs de Grand Gibier
* Représentant : J. Daniel MAECHLING
* Adresse : Clos du Windsbuehl 68150 HUNAWIHR Tél. 03.89.73.36.97

Association Haut-Rhinoise des Chasseurs à l'Arc AHRCA
Représentant : Dominique SCHLUMBERGER
Adresse : 6 rue de l'Écluse 68350 BRUNSTATT Tél. 06.62.34.02.14

o Association des Tireurs du Ball trap Cernay Alsace
o Représentant : Pierre WENGER Tél.03.89.25.43.43
o Adresse : Stand de Tir de Cernay Rue de l'Industrie 68700 CERNAY
o Fonds Départemental d'Indemnisation des Dégâts de Sanglier
o Représentant : J. Daniel MAECHLING
o Adresse : 13 rue du Tivoli 68100 MULHOUSE Tél. 03.89.31.82.65

A.3 Quelques caractéristiques du chasseurs Haut-Rhinois

o Contrairement à d'autres régions françaises, le Haut-Rhin ne constate aucune érosion du nombre de chasseurs.
o La moyenne d'âge est certes élevées (60% des chasseurs ont entre 45 et 65 ans) mais les effectifs marquent une tendance au rajeunissement et même une timide féminisation.
o Le partiquant Haut-Rhinois est, par la force des choses, surtout un chasseur de grand gibier.
o L'essentiel du tableau de chasse est réalisé en battue, sauf pour le chamois, les cerfs coiffés et pour le brocard qui est surtout tiré au mirador en été (ouverture le 15 Mai )
o La sécurité est au coeur de l'organisation des chasses Haut-rhinoises, tous les capitaines de chasse impriment une exigence sans faille à leurs partenaires et à leurs invités.
o 100% des sociétés de chasse rappellent avant chaque collective les conditions de sécurité.
o La généralisation du port de vêtements (ou d'accessoires visibles) fluorescents est aujourd'hui acquise. Ceci s'applique aux chasseurs et aux traqueurs.
o Un certain nombre de sociétés ont même équipé leurs postes de battue avec une petite échelle de tir.

Le Haut-Rhin est un département frontalier avec la Suisse et l'Allemagne. Cette réalité entraîne des spécificités.
On estime que 30% des chasseurs Haut-Rhinois, réguliers ou occasionnels sont Suisse. la proportion des chasseurs allememand est plus faible et doit se situer aux alentours des 5%.
Nous accueillons également quelques chasseurs bleges, luxembourgeois et italiens (moins de 1%)

LES GARDES-CHASSES

Le cahier des charges du Haut-Rhin impose au moins un garde chasse par territoire.
La chasse Haut-Rhinoise s'appuie sur plus de 1000 gardes assermentés et piègeurs agréés.

LES TRAQUEURS

On estime qu'environ 3000 personnes contribuent aux chasses collectives de ce département !

B ASPECTS ÉCONOMIQUE ET SOCIAUX DE LA CHASSE DANS LE HAUT-RHIN

Les chasseurs constituent un groupe relativement peu nombreux (environ 5500) mais qui irriguent fortement la vie économique et sociale de notre département.

B1. Loyers versés aux communes : 62M euros soit plus de 40 MF par an.

Par le jeu de l'affectation du produit de la chasse par les communes, plus de 70% des ressources de la Caisse d'Accident Agricole du département sont financées par la chasse.

Le produit de la chasse est déterminant dans l'économie d'un grand nombre de nos massifs forestiers.

Une partie du produit de la chasse est par ailleurs affecté à des équipements d'intérêt général (voirie, hydraulique, etc.)

Le produit de la chasse en forêt domaniale représente environt 15% des recettes de l'ONF.

B.Dépenses autres des chasseurs

Assurance responsabilité civile et autres Responsabilité civile : prix moyen par chasseur 20 € soit environ 110 000 €

Assurance en tant qu'organisateur de chasse, 160€ soit................... 160 000 €

Assurance des chalets, 75 € en moyenne............................ 37 500 €

Soit un total d'environ.............................................. 380 000 €

Armes et munition

Taux d'équipement moyen pour un chasseur Haut-rhinois

3,5 armes rayées

2 armes lisses.
Au plan national la fabrication des armes de chasse emploie :
Activités : Emplois directs et sous traitances.
Fabrication d'armes : 2 000
Fabrication de munitions : 1 000
Importations filiales d'armurerie : 4000
Autres équipements : vêtements,optiques... : 550
Élevage petit gibier . 1 500
Bilan
Emplois en France : 18 000
Chiffre d'affaires : 2,3 milliards d'euros
Emplois en CEE : 100 000
Chiffre d'affaires : 11 milliards d'euros

c) Les autres équipements (vêtements, chaussures, optiques, couteaux, etc.)

d) Hébergement/repas

* les séjours, l'hôtellerie et la restauration (et traiteurs) concernent plus de 50% des chasseurs du département,
* les achats complémentaires de produits régionaux, notamment dans le vignoble, ne sont pasnégligeables.
* Ils contribuent également à l'exportation de notre image de marque viticole, gastronomique et culturelle.

e) Élevage (petit gibier)
Dans le Haut-Rhin un élevage professionnel.
f) Gardes-chasses
Des emplois à plein temps, à mi temps et partiel.
g) Chiens
Éleveurs dresseurs, vétérinaires, nouriture : difficile à quantifier.
h) Les véhicules
Taux d'équipement important en 4x4.
i) Filière venaison
Centre de traitement, restaurateurs, bouchers, PMD, exportations.

j) Des financements d'intérêt général

* le réseau SAGIR,
* les jachères environnementales et faune sauvage (environ 650 ha),
* régulation des nuisibles,
* financement de haies, de continuités biologiques, des trames vertes, de biotopes.

k) Autres emplois

* administrations (DDAF, DIREN, ONF, ONCFS),
* fédération des chasseurs : 4,5
* Fonds Départemental d'Indemnisation des Dégâts de Sanglier : 5

l) Bilan

* Globalement la chasse en France "pèse" plus de 2,3 milliards d'euros et génère plus de 18 000 emplois,
* à l'échelle européenne la chasse représente :

- plus de 11 milliards d'euros
- plus de 100 000 emplois.

REMARQUE : à côté de ces indications du poids économique de la chase, il convient de mentionner que le montant total du budget du Fonds Départemental d'Indemnisation des Dégâts de Sanglier s'est élevé à 1 766 M d'euros, les frais de prévention, de gestion et d'estimation est l'indemnisation proprement dite. Les chasseurs financent la totalité de l'enveloppe.

C. QUELQUES ELEMENTS DE DIAGNOSTIC SUR LES ENSEMBLES NATURELS ET LES HABITATS

* Le Haut-Rhin est, géographiquement parlant, un petit département. Il couvre en effet que 3 525,17 km2 (352 517 ha). Une coupe d'Ouest en Est nous fait apparaître une très grande mosaïque de milieux, de la moyenne montagne aux milieux rhénans.
* Ce département se caractérise par une hydrographie dense (Dolleûr, Ill, Thur, Fecht, Lauch, Rhin) et un fort taux de boisement de l'ordre de 35% mais avec une forte disparité Vosges/plaine, les forêts de plaine ayant fortement régressé sous la pression des activités humaines.
* Le Haut-Rhin compte, globalement, 80% de forêt publique et 20% de forêt privée. La vallée de Masevaux constitue une entité originale puisque, pour des raisons historiques, elle compte 20% de forêt publique et 80% de forêt privée.
* Les grands ensembles naturels :

- Le massif des Vosges, essentiellement granitique (Vosges cristallines) où l'on peut distinguer :
a) les hautes Vosges (entre 1 000 et 1 300m) constituent une mosaïque de milieux à forte valeur écologique, paysagère et cynégétique. Elles abritent les chaumes primaires et secondaires, des cortèges végétaux spécifiques aux cirques glaciaires, des tourbières et des boisements proches d'une certaine naturalité,
b) la hêtraie sapinière (entre 600 et 1 000 m) parfois fortement enrésinée,
c) les collines sous vosgiennes (entre 300 et 600 m) domaine des prairies sèches à orchidées, des forêts mixtes, de la vigne aux nuances climatiques méditerranéennes.

- La plaine
Plus exactement la pleine cultivée, ancien paradis de la petite faune aujourd'hui dévolue à la culture du maïs et à l'urbanisation (420 habitants au km2).
Toutefois, la nature ordinaire y garde une place importante ainsi que des entités forestières, des îlots de vergers, des pelouses calcaires avec des enjeux de biodiversité importants.
Dans la plaine, le grand massif de la Hardt (13 466 ha) joue un rôle fondamental pour la biodiversité et la chasse.

- le Sundgau
La partie du sud de Mulhouse est aujourd'hui le domaine de la grande culture, du maïs essentiellement. Les boisements conservent une grande valeur écologique.
La partie jurassienne du Sundgau, boisée à 26% est le domaine de la grande hêtraie avec des enjeux patrimoniaux, floristiques et faunistiques.

- les zones humides
Les forêts alluviales, les zones inonables parfois très importantes comme la Petite Camargue, les forêts Rhénanes constituent des milieux importants seuls restes d'un chevelu inondable beaucoup plus important.
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Dernière édition par Chris. le Mar 5 Mai 2009 - 13:05, édité 1 fois
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Message par Chris. Mar 5 Mai 2009 - 12:44

D. LES ACTIVITÉS HUMAINES

Ce bref tableau schématique des grands ensembles naturels n'aurait que peu de signification sans la superposition des activités humaines et de ses conséquences.

Le dynamisme régional, la situation dans le couloir rhénan, l'histoire ont totalement remodelé notre département.

Rajoutons une forte attractivité touristique aux activités agricoles industrielles, tertiaire et nous obtenons une prospérité certaine, l'Alsace est la troisième région financière en termes de P.I.B.

D.1 L'occupation du sol, deux tendances fortes

(environ 48 %) et par les milieux forestiers et serai naturels (environ 40 %) ;
Ceci est lié à une forte densité de population 207 habitants au kM2mais plus de 420 en plaine.
La population des 377 communes Haut-rhinoises est passée de 680 843 habitants en 1980 à 720 655 en 1999 et à 730 221 en 2002.
Aucune commune n'est éloignée d'une autre de plus de 5 km
Les routes, environ 3 600 km occupent 6 % de l'espace et segmentent fortement le territoire. Ce morcellement va encore être accentué par les grands projets d'infrastructures : TGV Rhin/Rhône, augmentation de la capacité de la voie ferroviaire Strasbourg/Bâle, aménagement routier Colmar/Sélestat, pénétrante du Sundgau...
La consomation d'espace est importante :environ 600 ha de terres agricoles par an ces quinze dernières années.
Entre 1990 et 1999 le Haut-Rhin a perdu, en moyenne, 58 ha de forêt par an, exclusivement en plaine et dans le piémont vosgien.
Depuis 1990, les pertes de surfaces forestières s'élèvent à 60 ha par an.
Ces surfaces sont pour l'essentiel consacrées à l'urbanisation (environ 50 à la vigne (25 %), à l'extension des gravières (environ 15 %)
Source : CERTIT

Les enjeux de biodiversité et cynégétiques sont donc surtout dans le maintien ou le rétablissement des continuités biologiques et dans les mesures correctrices de l'impact du réseau routier très performant (passages à faune aériens ou souterrains, rétablissement des zones de gagnage, etc.).

D.2 L'agriculture et la viticulture

Le maïs occupait en 2005, 65 000 ha sur une SAU de 128 000 ha, soit environ 50 %. Cette surface est légèrement pondérée par l'effet chrysomèle.

Source : stat. DDAF/PAC.

On note un net recul des prairies permanentes, des céréales à paille.

La taille des parcelles a considérablement augmenté. L'irrigation en plaine est fortement pratiquée.
Ces deux facteurs constituent des données importantes dans l'augmentation des populations de sangliers et dans les difficultés de régulation des suidés. La surface viticole a progressé de 25 % en 30 ans avec des progressions très significatives ces 5 dernières années. Cette extension s'est faite au détriment de zones de nourrissage naturel et de cantonnement des ongulés.

D.3 Préservation des milieux de chasse

Notre département présente une biodiversité remarquable mais fragile : on recense 349 habitats naturels dont 262 (75,1 %) sont menacés (données DIREN, ORGFH).

Parmi ceux-ci, 145 sont inscrits à l'annexe 1 de la Directive Habitat et 52 sont reconnus comme des habitats prioritaires.

Les enjeux en terme de conservation et de développement durables sont considérables. La chasse participe largement à la préservation de ces habitats en régulant les populations excédentaires notamment les ongulés.

Le chasseur, en gestionnaire responsable, cherchera à maintenir ou à
rétablir les équilibres agro-sylvocynégétiques en particulier par la réalisation
des plans de chasse.

Toutefois, si l'impact de la pratique cynégétique constitue un vecteur d'équilibre important, il n'est pas le seul, loin s'en faut.

La pression touristique, les loisirs de plein air, engendrent une perte de quiétude pour la faune qui provoque des modifications comportementales chez les ongulés, en particulier alimentaires.

On ne saurait demander au chasseur d'assumer son rôle de gestionnaire en isolant la problématique cynégétique des aspects sylvicoles, agricoles et touristiques.

PROJET CYNÉGÉTIQUE DÉPARTEMENTAL

I LE GRAND GIBIER

OBJECTIFS PARTICULIERS POUR CHAQUE ESPECE

I.1 LE SANGLIER

Préambule...

La gestion du sanglier dans notre Département, où nous partons d’un diagnostic de répartition spatiale très hétérogène, s’articuler obligatoirement autour de la recherche active et constante de l’équilibre agrocynégétique.

La loi détermine un cadre particulier à l’indemnisation des dégâts, et plus particulièrement l’article L 429-27 du Code de l’Environnement.

Les fonds Départementaux d’indemnisation de Dégâts de Sanglier ont pour objet d’indemniser les exploitants agricoles des dégâts causés aux cultures par les sangliers. Ils peuvent mener et imposer des actions de préventions.

Les statuts du FDIDS du Haut-Rhin, objet de l’arrêté 2005-188-1 du 7 juillet 2005 de Monsieur le préfet du Haut-Rhin et plus particulièrement de l’article 7 :

1° définir les principales orientations du Fond Départemental et assurer l’encaissement des contributions prévues aux articles L 429-30 et 31 du Code de l’environnement.

La Fédération Départemental des chasseurs et le fonds Départemental d’indemnisation des dégâts de sanglier travailleront en collaboration et formeront, à parité, un « groupe de travail sanglier » en y associant un représentant désigné par la Chambre d’Agriculture.

Une étude préliminaire sera menée, dès 2007, dans les zones sensibles afin d’émettre des recommandation sur la gestion des populations avec un échéancier précis. Les éléments pris en compte seront :

Les dégâts céréaliers ou de prairie,

Les capacités d’accueil locales,

Les capacités d’accueil périphériques.

Les recommandations émises concerneront non seulement les zones directes de dégâts mais également les zones de « dortoirs ».

Bien que s’inscrivant dans la période du schéma départemental, soit 2006/2012, le calendrier intermédiaire proposé est le suivant :

Diagnostic état initial…année 2007

Premières recommandations… courant 2007 (zones à forts dégâts)

Bilan intermédiaire…année 2010

La gestion

Pour la période 2006/2012 les objectifs fixés aux chasseurs du Haut-Rhin sont exclusivement orientés vers deux axes prioritaires :

Réduction des populations Réduction des dégâts aux cultures

La Fédération et le FDIDS mettront tout en œuvre pour une mobilisation optimale des chasseurs du département pour parvenir à cet équilibre.

L’analyse diachronique et géographique des relevés de dégâts fait apparaître des secteurs où cette réduction s’inscrit comme une priorité absolue.

Des actions ciblées, en fonction des atteintes aux cultures ou d’objectifs de préservation d’espèces patrimoniales, seront mises en œuvre partout où cela s’avère nécessaire, en collaboration avec les GIC et le Fonds Départemental d’Indemnisation des Dégâts de Sanglier.

LES MOYENS

La Fédération Départementale des chasseurs et le FDIDS, en collaboration avec les GIC, s’engagent à favoriser une pression de chasse adaptés à la recherche de l’équilibre agrocynégétique.

La Fédération Départementale des chasseurs et le FDIDS s’engagent à mettre en place avec la collaboration des GIC les moyens d’évaluation des populations avant et après naissance.

La Fédération Départementale des chasseurs et le FDIDS s’engagent à communiquer à ses membres toutes les informations scientifiques de nature é améliorer la gestion du sanglier (revue La Chasse en Alsace, interventions techniques lors de réunions des GIC, formation des gardes-chasses).

La Fédération Départementale des chasseurs et le FDIDS continueront à promouvoir le tir de nuit en dehors des massifs forestiers.

Le tir à la place d’agrainage est un moyen efficace de réguler le sanglier, en particulier dans la période entre l’ouverture (15 avril) et la saison des battues :

Il permet d’identifier avec certitude les animaux et d’opérer des tirs sélectifs même dans des conditions de milieu difficiles. Cette sélectivité permet des prélèvements quantitatifs et qualitatifs garants de la préservation de la structure sociale des compagnies, condition indispensable d’une reproduction ordonnée et hiérarchisée.

Ce tir permet aussi de prélever avec des conditions de tir idéales donc de sécurité absolue.

Les conditions idéales de ces tirs permettent de conserver l’intégrité de la venaison (précision) et donc une valorisation optimale.

Cette pratique traditionnelle, culturellement ancienne et commune à plusieurs pays européens, tire sa légitimité de son ancienneté et de son efficacité.

Ce tir ne pouvant s’exercer dans la proximité immédiate du dispositif d’agrainage, il pourra être pratiqué dès lors que l’animal sera éloigné d’au moins 6 mètres du centre du dispositif. Cette disposition s’applique exclusivement au sanglier et ne concerne donc absolument pas l’affouragement.

L’AGRAINAGE

Les principes :

Il ne se conçoit que comme moyen de dissuader les animaux de commettre des dégâts aux cultures, que comme moyen de réduction des populations.

L’agrainage de dissuasion : doit permettre de détourner les animaux des semis, des céréales en lait, des prés et en général de l’ensemble des cultures. Il pourra s’exercer toute l’année, notamment durant toute la période hivernale où les comportements alimentaires des sangliers peuvent entraîner des dégâts conséquents aux prés, aux céréales d’hiver surtout, comme c’est généralement le cas, lorsqu’elles sont consécutives à une culture de maïs.

Aucune confusion avec un agrainage de type « nourrissage » n’est tolérable.

L’encadrement précis des critères quantitatifs et de répartition spatiale évitera toute dérive.

LES MODALITES D’AGRAINAGE

L’agrainage adapté a donc un double objectif

Détourner les sangliers des prairies et des cultures et réduire les dégâts aux cultures

Favoriser les prélèvements quantitatifs et qualitatifs

1. Généralités

L’agrainage ne doit en aucun cas constituer un moyen de sédentariser les groupes sociaux ou contribuer à un accroissement des populations.

Tout acte d’agrainage devra se situer en forêt à une distance minimum de 100 mètres des prairies exploitées ou des cultures.

Toutefois, dans le cas d’un boisement de plus 25 ha, mais de moins de 200 mètres de largeur, l’agrainage devra se pratiquer au point d’équidistance mais jamais à moins de 50 mètres d’une parcelle agricole.

Tout point d’agrainage (fixe, linéaire ou de kirrung (appâtement)) devra se situer à au moins 100 mètres d’une route goudronnée ouverte à la circulation publique.

Les dispositifs d’agrainage seront réglés de telle manière à ce qu’à aucun moment le sol ne soit totalement recouvert de grains.

L’agrainage « en tas » ou en auge est interdit.

1. L’agrainage par dispositif en « poste fixe »

Est considéré comme dispositif fixe tout équipement destiné à distribuer du grain.

Il ne pourra être mis en place de poste fixe que dans les massifs boisés, de plus de 25 ha d’un seul tenant selon les modalités suivantes :

de 25 à 50 ha boisés d’un seul tenant : 1 poste fixe,

toute tranche entamée de 50 ha ouvrira la possibilité d’un nouveau poste fixe.

Entre 50 et 100 ha boisés on pourra installer au maximum deux postes fixes.

1. L’agrainage linéaire dispersé (de type passe-temps à l’aide d’un dispositif arrimé à un véhicule) ou « à la volée » (manuel) constitue une alternative ou un complément efficace qui permet des prélèvements plus importants et ce, dans toutes les classes d’âge.

Il est démontré, dans toute l’Europe, que la méthode du passe-temps, fixe très efficacement les animaux en forêt grâce aux aspects « recherche de nourriture » et même ludiques.

Il ne pourra être pratiqué d’agrainage linéaire que dans les massifs boisés de 25 ha d’un seul tenant selon les modalités suivantes :

de 25 50 ha : 500 mètres linéaires en une ou plusieurs sections,

toute tranche entamée de 50 ha ouvre la possibilité d’un linéaire de 500 mètres supplémentaires.

Cette longueur de 500 mètres répartissable en plusieurs sections permettra une variabilité de lieux et protégera ainsi les sols.

1. Quantité

L’apport maximal admissible est fixé à 8 kg, par jours, par tranche de 50 ha boisés (la même quantité est autorisé pour les boisements compris entre 25 et 50 ha)

Qu’il soit réalisé en poste fixe ou en linéaire, ou par combinaison des deux, l’apport maximal autorisé par jour est de 8 kg par tranche ouverte.

En cas de non consommation sur une période de 8 jours consécutifs, l’agrainage sera interrompu jusqu’à résorption du stock de grains répandus.

Du 1er décembre au 28 février, l’apport maximal autorisé est réduit de moitié et se limitera donc à 4 kg par tranche de 50 ha boisés et par lot, tant pour l’agrainage par poste fixe que pour l’agrainage linéaire, ou pour les deux additionnés.

1. L’agrainage de type « appât » (kirrung)

Ce type d’agrainage, par poste fixe uniquement, destiné au tir, pourra être appliqué dans les massifs boisés de 10 ha à 25 ha, à raison d’un kilo maximum par jour. Ce mode d’agrainage pourra être pratiqué toute l’année.

Il ne pourra se pratiquer qu’aux distances définies au paragraphe 1 ci-dessus

En cas de non consommation, ou de consommation partielle des apports précédents, tout nouvel apport devra se faire dans la limite d’un kilo de grains épandus.

Cette pratique facilite grandement le tir dans les milieux relativement fermés et difficiles.

C’est le moyen le plus efficace de contourner les conditions de milieu, l’intelligence. La vigilance et l’adaptation du sanglier à tous nos modes de chasse et à la pression humaine sur les milieux naturels et agricoles.

Ces trois méthodes d’agrainage permettent d’intensifier la lutte contre les dégâts et d’augmenter les possibilités de tir.

L’agrainage joue un rôle très important dans la préparation des battues et en conditionne fortement les résultats. En effet, cet agrainage permet une concentration relative et ciblée des animaux en hiver et favorise les prélèvements. Sans agrainage de préparation, même en sollicitant un grand nombre de fusils, les résultats seront très inférieurs en raison d’une grande dispersion des animaux.

La Fédération Départementale des Chasseurs donnera systématiquement suite aux demandes d’autorisation de battues exceptionnelles (nombre de fusils)

La Fédération Départementale des Chasseurs soutiendra la possibilité du tir de destruction entre le 2 février et le 30 mars.
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Message par Chris. Mar 5 Mai 2009 - 12:46

AUTRES MOYENS DE PRÉVENTION DES DÉGÂTS AUX CULTURES

Promouvoir des cultures à gibier procurant une nourriture équilibrée aux sangliers plus particulièrement dans les secteurs où nous avons une juxtaposition de cultures agricoles appétentes et d’un couvert forestiers pauvre (absence de glandées, faînées, etc. )

Les critères techniques sont élaborés par la FDC autour d’objectifs précis ciblés : accessibilité pour les animaux, couvert alimentaires appétent et équilibré en toute saison pour les détourner des cultures, offrir des possibilitéS de tir en traitant le couvert, en partie, en végétation basse.

L’agrainage adapté tiendra donc compte d’un certain nombre de facteurs qui découlent des préférences alimentaires du sangliers :
* fruits forestiers : glands, faînes, châtaignes, pommes sauvages, etc.
* céréales en lait,
* maïs en grain.

Le sanglier recherche préférentiellement (et simultanément) des aliments naturels qui lui procurent des apports équilibrés en sucres, matières grasses, minéraux et protéines ce qui est le cas des fruits forestiers cités.

Les connaissances scientifiques et l’expérimentation ont montré que le maïs grain est pauvre en minéraux, dépourvu de protéines mais riche en glucides.

L’absorption du seul maïs, carencé en protéines, peut provoquer chez le sanglier une recherche intense d’apports protéiques afin de rééquilibrer son alimentation d’où une forte pression sur :

* les prés
* certaines cultures

Cette pression est également forte en cas de glandées insuffisantes (ou de faînées) ou d’un milieu très enrésiné.

L’attrait des cultures est bien supérieur en cas d’année pauvre en fruits forestiers.

La Fédération Départementale des chasseurs et le FDIDS soutiennent exclusivement un agrainage adapté à ces impératifs de diversion :

* seuls seront autorisés les aliments d’origine végétales non transformés,

* dans certaines conditions l’agrainage dissuasif gagnera à être composé d’un mélange de maïs, d’autres céréales et de protéagineux,

* seuls seront autorisés les mélanges équilibrés entre maïs, protéagineux et autres céréales (autour de 20% de protéagineux),


La Fédération Départementale des chasseurs et le FDIDS inciteront les locataires à une modulation de l’agrainage en quantité lors des périodes de glandées exceptionnelles en fonction des conditions de milieu.

Sont strictement interdits tous les autres apports notamment les produits d’origine animale (viande, poisson, cadavre divers, etc.), les aliments issus d’un processus de transformation, attractifs, olfactifs, produits phytosanitaires, etc.…

GOUDRON ET SOUILLES ARTIFICIELLES

Sont autorisés en zone boisé aux même conditions réglementaires de distance et de tir que l’agrainage

LES AUTRES MESURES

* Les mesures préventives classiques, autres que l’agrainage dissuasif, continueront d’être pratiquées telles que la pose de clôtures électriques ou l’implantation de JEFS (Jachères Environnement et Faune Sauvage )adaptées.

* La Fédération Départementale des chasseurs et le FDIDS seront très vigilants sur la régulation du sanglier sur les territoires non chassés comme les réserves et zones où l’exercice de la chasse est limité qui constituent des zones de « pouponnière » à surveiller.

* Il conviendra également de surveiller les zones où l’exercice de la chasse est limité et donner le cas échéant, au locataire les moyens d’assumer ses responsabilités de gestionnaire.

* La Fédération Départementale des chasseurs et le FDIDS, en cas de déséquilibre avéré dans un secteur soutiendront l’organisation de battues concertées à l’échelle du nombre de lots concernés selon les constatations de terrain.

* La Fédération Départementale des chasseurs mettra, en liaison avec le FDIDS en place un outil d’échange d’information entre agriculteurs et chasseurs qui fonctionnera comme un observatoire et un organe de veille. En cas d’échec de toute ces mesures dans un secteur (comptages indiquant des populations excédentaires, dégâts à la hausse), la Fédération Départementale des chasseurs et le FDIDS envisagent une étude scientifique du comportement et de la biologie du sanglier dans le contexte géographique concerné et des causes particulières éventuelles : enclavement, peu ou pas de possibilités de migration (route, canaux. Etc.)

* La Fédération Départementale des chasseurs et le FDIDS, en cas de déséquilibre avéré dans un secteur, soutiendront l’organisation de battues concertés à l’échelle du nombre de lots concernés selon les constatations de terrain.

Dans le cas de difficultés particulières, risques de dégâts sur semis ou prairies, il sera demandé des tirs administratifs associant ou non le détendeur du droit de chasse, suivant la démarche générale du titulaire de droit de chasse. Cette démarche à pour but essentiel de créer des zones d’insécurité pour le sangliers afin de les repousser en forêt.

Enfin en l’absence de résultats et face à une carence du détenteur du droit de chasse, il sera fait appel à de battues administratives.

I.2 LE CERF

SITUATION ACTUELLE

* L'espèce est inégalement présente dans le massif vosgien.

* On distingue des populations stables et bien localisées :

- GIC 1 où se prélèvent environ 45% des animaux (394 en 2005)

- GIC 5 où se prélèvent environ 10% des animaux (100 en 2005)

- GIC 6 où se prélèvent environ 10% des animaux (103 en 2005)

- GIC 7 où se prélèvent environ 6% des animaux (54 en 2005)

- GIC 14 où se prélèvent environ 26% des animaux (237 en 2005)

L’espèce a colonisé plus récemment la rive gauche de la Thur.

* Quelques individus sont observés dans le GIC 15 mais ne semblent pas progresser : 19 cerfs prélevés en 2005 dont 13 biches et 6 faons de cerf. Cela représente moins de 2% des prélèvements.

* On note en périphérie de ces noyaux des cerfs mâles, trop inexpérimentés ou trop vieux, qui ne trouvent pas leur place dans les hiérarchies. Dans ces secteurs, la présence de biches est rare. Ceci constitue une difficulté réelle de réalisation des plans de chasse compte tenu des règles d’attribution. Ces présences périodiques et sporadiques sont pourtant bien identifiées dans le temps et dans l’espace.

OBJECTIF GENERAL

Gestion durable en concertation avec les partenaires

* Maintenir ces populations en bon état sanitaire,
* Atteindre ou conserver un équilibre agro-sylvocynégétique compatible avec la très grande valeur patrimoniale de l’espèce, une gestion forestière durable et avec les contraintes agricoles,
* Conserver le potentiel cynégétique pour la consolidation des garanties de recette pour les communes et les autres propriétaires.

1. A. Moyens

Intégrer dans les plans de gestion forestière l’accueil de la grande faune, dont le cerf,

Travail à engager en partenariat entre communes/ONF/CRPF/FDC/GIC/locataires :

Tous ces aménagements ou plantations sont susceptible de bénéficier d’une aide financière importante de la FDC dès lors que le projet apporte une amélioration en qualité d’accueil.

Recréer des zones de tranquillité en limitant les interventions sylvicoles et la fréquentation et en favorisant la strate buissonnante. Augmenter la valeur refuge des futaies.

Proscrire les usages non respectueux du milieu surtout en période de brame.

Sensibiliser les décideurs et les structures associatives au préjudice faunique et au notions de dérangement (mise en place de guide de bonnes pratiques, de chartes, etc.).

B. Pour la partie cynégétique

Maintient d’un plan de chasse quantitatif et qualitatif fondé sur les éléments suivants :

Suivit régulier des dégâts avec un protocole de réActivité entre forestiers et chasseurs (avec avis de la commune).

Consolider les pratiques cynégétiques favorisant des populations de cerf en équilibre avec les milieux (objectifs ORGFH) (Orientations Régionales de Gestion et de conservation de la Faune sauvage et de ses Habitats)

Affouragement :

Sont autorisés :

Ces deux modes d’affouragement sont complémentaires et répondent à une gestion préventive des périodes de disette.

Elle pourront être mises en place de manière à permettre une reconnaissance efficace de leurs localisations par les animaux.

REMARQUE SUR LA QUALITÉ DU FOIN

Ce foin d’appoint comprendra des graminées et des légumineuses et sera fauché et séché de telle manière à obtenir un aliment :

Les besoins alimentaires du cerf sont bien connus.

Voici à titre indicatif les rations journalières admise : UF = unité fourragère
Or, un foin de qualité procurera environ 0,5 UF par kg et entre 50 et 90g de protéines digestibles selon la proportion de légumineuses + levure pour synthèse des protéines.

L’apport de foin, au vu de sa richesse en fibres, aura un effet dissuasif en matière d’écorçage.

Sont autorisées à titre transitoire les dispositions suivantes :

Afin d’éviter une rupture brutale sur les territoires, l’affouragement sous forme de betteraves et/ou carottes et/ou pommes sera autorisé :

- (2010) arrêt complet de l’affouragement (hors résineux abattus et foins sur râtelier)
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Message par Chris. Mar 5 Mai 2009 - 12:47

I.3 LE DAIM

Les populations de daim localisé dans le Nord du département sont issues du noyau de l’Illwald.

Cette migration vers le Sud a été particulièrement suivie, gérée et encadrée grâce à une politique très dynamique des chasseurs du GIC 10.

La limitation de l’aire d’extension du daim, en particulier vers le Sud, à été contrôlée grâce à une collaboration chasseurs/ONF.

On adopte une limite d’extension vers le Sud correspondant à une ligne Ste croix en Plaine/Nambsheim

Les enclos et les élevages autorisés sont régulièrement à l’origine de fuite de daims dans les milieux ouverts. Ces animaux seront systématiquement éliminés (bracelets DZE)

OBJECTIF GENERAUX

MOYEN

A. MILIEU

Intégrer dans les plans de gestion forestière l’accueil de la grande faune, du daim :

B. Pour la partie cynégétique

Maintien d’un plan de chasse quantitatif et qualitatif fondé sur les éléments suivants :
L’ensemble de ces éléments servant d’outils à la décision de la « commission de plan de chasse » partenariale (intérêts forestiers, agricoles, DDAF, ONCFS, chasseurs).

C. Continuité du travail du GIC 10 (et secondairement du GIC 02)
D. Suivi généralisé et formation des chasseurs

La Fédération Départementale des Chasseurs et la collaboration du Haut-Rhin s’engage à assister techniquement et financièrement les locataires et le (les) GIC pour améliorer les biotopes forestiers ou non.

E. Aménagement

La politique actuelle de collaboration avec agriculteurs pour une complémentation équilibrée de l’alimentation des daims sera poursuivie notamment par le biais de :

·Couverts de cultures à gibier.

I. 3 LE CHEVREUIL

OBJECTIFS GENERAUX

* Maintenir une population en bon état sanitaire,

MOYENS

A. Milieux

Intégrer dans les plans de gestion forestière l’accueil de la grande faune, du chevreuil :

B. Pour la partie cynégétique

Maintien d’un plan de chasse quantitatif et qualitatif fondé sur les éléments suivants :

Pierre à sel : on pourra mettre à disposition du chevreuil des pierres à sel dans tous les massifs forestiers. La pose se fera sur un support d’au moins 1,50 m de haut.

L’ensemble de ces éléments servant d’outils à la décision de la « commission de plans de chasse » partenariale (intérêts forestiers, agricoles, DDAF, ONCFS, chasseurs).

La commission tiendra compte d’intérêts sylvicoles particuliers momentanés mais sans mettre l’espèce chevreuil en sous densité critique même passagèrement.

Notre département présente une telle variété de mosaïque de milieux qu’il est nécessaire d’inscrire la réflexion à l’échelle d’unités biogéographes fines (et non procéder par ratio à l’échelle non adaptée biologiquement).

La commission tiendra compte des indications et des avis des GIC.

Dans des situations à problème, comme une suspicion de surdensité, une mise en place d’un suivi au travers des indicateurs de l’observatoire se fera avec le soutien de la Fédération Départementale des chasseurs et la collaboration du GIC.

C. Augmenter les connaissances sur le chevreuil
D. Suivi généralisé et formation des chasseurs

La Fédération Départementale des chasseurs du Haut-Rhin s’engage à aider les secteurs ou les GIC demandeurs à mettre en place (formation) et à exploiter :
Ces indicateurs tendanciels seraient exploitables en fin de validité du présent schéma surtout du second (N + 6 à N + 11).

E. La Fédération Départementale des Chasseurs s’engage à assister techniquement et financièrement les locataires et les GIC pour améliorer les biotopes, forestiers ou non.

EN CONCERTATION AVEC LES COMMUNES ET L’ONF :
EN CONCERTATION AVEC LES AGRICULTEURS :

REMARQUE

Il conviendrait de mettre en place un protocole d’évaluation de la prédation du lynx sur le chevreuil dans les secteurs où l’on constatera une baisse significative des populations.
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Message par Chris. Mar 5 Mai 2009 - 12:49

I.5 LE CHAMOIS

Préambule : la population vosgienne de chamois est récente

OBJECTIF GENERAL

Conserver un niveau de population suffisant pour maintenir sa pérennité et maintien d’un équilibre sylvocynégétique

CONSTAT ACTUEL

* Il se pourrait que ce seuil de non-viabilité ne soit pas très éloigné dans le noyau principal de la vallée de Munster (-80% lors du dernier comptage),

* La baisse globale de l’ordre de 50% sur tout le massif Haut-rhinois reste très préoccupante.

* L’émergence de nouveaux noyaux (vallée de Masevaux) ne compense pas les effectifs perdues ailleurs et ne permettent pas du tout de conclure à une nouvelle répartition spatiale du chamois sous l’effet de la pression du lynx, du parasitisme, du tourisme, des activités de pleine nature, de tous les dérangements superposés et en toute saison. Les discussions engagées avec le PNRBV ( Parc naturel régional des Ballons des Vosges), les communes, l’ONF devraient aboutir au ménagement de zones de quiétude pour le cantonnement et l’alimentation.

* La baisse drastique des plans de chasse (- 50% en 3 ans) semble indiquer des effets positifs mais les effectifs restent à consolider.

ACTIONS A METTRE EN PLACE

A. Meilleurs connaissance de l’espèce dans le contexte vosgien

* le chamois constitue-t-il effectivement une réserve graisseuse suffisante pour l’hiver ?

* expliquer la perte de masse pondérale,

* comparaison des régimes alimentaires et des états de population avec d’autres massifs,

* carences alimentaires éventuelles,

* Évaluer l’impact du lynx sur l’espèce en matière de :

MOYENS

PLANS DE CHASSE

Conserver un plan de chasse souple en conservant les catégories actuelles. L'aire du chamois de limite à celle de sa présence actuelle.

La micropopulation du Sud du département (Winkel, Durlinsdorf, Bendorf) qui s’est très lentement et naturellement implantée à partir du Jura Suisse, donnera lieu à un suivi de son développement.

Les effectifs actuels ne permettent pas de conclure à une implantation pérenne et ne nécessite pas de gestion par un plan de chasse.

LYNX

Comme pour les cervidés, il conviendra de mettre en œuvre un protocole d’évaluation de la prédation du lynx sur cette espèce et de déterminer, parmi tous les autres facteurs, son rôle dans l’effondrement des effectifs.

I. 6 LA RECHERCHE DU GRAND GIBIER BLESSE

Nos chasseurs la considèrent comme une exigence éthique fondamentale et comme une marque de respect pour les espèces chassées.

Les chasseurs alsaciens, héritiers d’une très ancienne tradition germanique, ont été pionniers et moteurs en France dans le développement de cette recherche qui tend maintenant é se généraliser.

La Fédération Départementale de Chasseurs, au travers de ce chapitre, souhaite également rendre un hommage appuyé au travail remarquable et bénévole de ces hommes et de ces femmes au service de la chasse.

Les conducteurs de chiens agréés sont non seulement présents sur le terrain mais assurent une formation de très haut niveau et pérennisent une sélection spécifique des chiens.

L’ORGANISATION DE LA RECHERCHE DANS LE HAUT-RHIN

LEUR ACTIVITE EN QUELQUES CHIFFRES

Globalement leur activité se situe autour de 1 000 à 1 100 interventions pour 2005/206.

Le bilan d’intervention traduit entre autres la fréquence des gibiers, les difficultés des tirs en battue, mais aussi la marge de progression encore possible en termes de contrôles de tirs ou de recherche.

L’implication des représentants de L’UNUCR et de son président lors des Assemblées générales des GIC constitue u temps fort d’échanges et de promotion de la recherche très fructueux.

La Fédération Départementale des chasseurs intègrera à nouveau, comme ce fut le cas dans le passé, une formation spécifique des jeunes chasseurs dans le cadre du territoire école nouvellement opérationnel aux comportements du chasseur après le coup de feu (contrôle de tir, relevé d’indices, etc.).

LE CONTEXTE REGLEMENTAIRE

Le Code de l’environnement : article L 420-3 :

« Achever un animal mort ou aux abois ne constitue pas un acte de chasse »

« ne constitue pas non plus un acte de chasse le fait, pour un conducteur de chien de sang, de procéder à la recherche d’u animal blessé ou de contrôler le résultat d’un tir sur un animal »

CONSÉQUENCES

Lors d’un passage sur un territoire voisin, un conducteur effectuant une recherche ne pourra en aucun cas se faire accuser de « chasser sur autrui » puisque, précisément, il ne commet pas d’acte de chasse.

Un détendeur de droit de chasse (ou propriétaire) ne pourra s’opposer à une recherche que par une plainte en civil dans le cadre d’une atteinte à la propriété.

REMARQUE

La loi n’a pas défini les références minimale d’un conducteur ou d’un « chien de sang »

Disposition spécifiques aux trois départements soumis à la loi dite locale :

Article L 429-23

« il est interdit de poursuivre le gibier blessé ou de s’emparer du gibier tombé sur un domaine de chasse appartenant à autrui, sans autorisation de celui à qui le droit de chasse appartient ».

Cet article est en contradiction avec les dispositions du régime général citées précédemment.

Dans un souci de concilier la nécessité de rechercher tout animal blessé et avec une rédaction des textes inopérante et avec le souci légitime de la préservation de la quiétude des territoires de chasse, la mise en place d’une « convention d’autorisation de recherche » où figurent les modes opératoires de recherche est la solution préconisée (voir modèle de convention en annexe 02)

Le GIC constitue le bon niveau de gestion de cette mise en place

II. LE PETIT GIBIER SÉDENTAIRE

II.1 LE LIEVRE (ordre : Lagomorphes)

Lepus Europaeus (famille : léporidés)

STATUT DE L’ESPECE : Chassable

PROBLEMATIQUE : des effectifs en diminution depuis une quarantaine d’années.

Les causes sont multifactorielles :

UNE EVOLUTION RECENTE INTERESSANTE

Nous assistons depuis 1998 environ à un « frémissement positif » d’abord localisé dans les secteurs de plaine, puis du piémont, puis dans le Sundgau, et maintenant quasi généralisé. Ces observations sont d’ailleurs vérifiées dans la plupart des régions françaises. Les efforts des gestions et une pression cynégétique nulle mais aussi d’autres facteurs très variés expliquent probablement ce retour discret mais réel.

GESTION ACTUELLE ET PISTE D’ACTIONS D’AVENIR (JUSQU’EN 2012)

- implantation de linéaires de haies,

- couverts favorables (JEFS, cultures à gibier)

- acquisitions foncières,

- accroître les échanges avec les agriculteurs

- appui technique de la FDC pour le choix des couverts,

- sensibilisation accrue des exploitants agricoles par la presse professionnelle (PHR, l’EST VITICOLE) déjà pratiquée depuis 2 ans avec l’appui de la DDAF,


Oryctolagus cuniculus (ordre: lagomorphes)

(famille: lépoidés)

Introduit dans notre région entre le XI ème et le XIII ème siècle.

STATUT DE L’ESPECE : chassable et nuisible dans 117 communes

PROBLEMATIQUE : le lapin était abondamment présent dans l’ensemble des biotopes favorables ce qui englobait toute la plaine. Il constituait le gibier le plus abondant et de loin.

Son classement en espèce nuisible date de cette période d’abondance où le lapin causait dans certains secteurs de gros dégâts aux céréales à paille voire à la forêt (Hardt). Depuis l’irruption de la myxomatose dans le paysage sanitaire, ne subsistent plus que des populations très localisées, fragiles aux effectifs très vulnérables (depuis d’autres maladies virales compromettent encore un peu plus ses effectifs).

ÉVOLUTION RECENTE

Les noyaux qui ont résisté jusqu’à aujourd’hui semblent à nouveau en mesure de se maintenir, voire de ce développer.

PISTE D’AVENIR
L’INTERET FAUNISTIQUE ET CYNEGETIQUE : DES ENJEUX TRES IMPORTANTS
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Dernière édition par Chris. le Mar 5 Mai 2009 - 13:19, édité 1 fois
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Message par Chris. Mar 5 Mai 2009 - 12:54

II. 3 LE FAISAN COMMUN (ordre : galliformes)

Phasianis colchicus (famille :Phasianidés)

STATUS DE L’ESPECE : chassable

· Elles ont prospéré dans le contexte de structures agraires comprenant une mosaïque culturales variée, des bosquets nombreux et spécialement bien répartis, des haies, des lisières étagées et des boisements clairs et chauds, sans oublier une disponibilité régulière d’eau.

· Toutes ces conditions favorables ont été bouleversées lors des différentes phases de modernisation de l’agriculture (mêmes causes et mêmes effets pour tous les segments de la petite faune de plaine).

· L’efficacité de la lutte contre les insectes parasites de cultures prive très largement les faisans de nourriture protéinée, carence fatale au moment de la nidification. Les faisandeaux sont en effet totalement insectivores pendant 28 à 30 jours. Leur survie dépend de cette disponibilité alimentaire.

· Comme le lièvre, il subsiste quelques îlots de populations dites sauvages ou natives très fréquemment le long des cours d’eau (ripisylves) sur quelques terrasses rhénanes, forêts alluviales de la Thur, etc.

· Leur dynamique de reproduction dépend fortement des facteurs climatiques et de la pression des différents prédateurs.

· Appui technique à l’aménagement des territoires,
· Appui financier à cet aménagement au travers du dispositif JEFS (jachères Environnement et Faune sauvage), cultures à gibier, plantations de haies, acquisition foncières,
· Appui technique et financier aux volières de reproduction, de prés-lâcher,
· Collaboration renforcée avec les professionnels de l’élevage dans le contexte sanitaire délicat de la peste aviaire et en matière de souches d’oiseaux adaptables et capables de se reproduire dans un milieu suffisamment adapté,
· Développer les préconisations de gestion : période de lâcher, piégeage, tirs sélectifs, périodes d’ouverture et de fermeture.

LES ENJEUX PARTICULIERS DANS LA PERIODE 2006/2012

Les actions de la FDC se veulent incitatives d’une politique de repeuplement et d’aménagement des biotopes. Elles n’encouragent pas le développement des lâchers destinés uniquement au tir.

La FDC ne souhaite pas une dérive qui ferait de la chasse au faisan une chasse artificielle, palliative à la disparition de petit gibier autochtone.

Le territoire école de Cernay abrite une population native solide. La FDC y proposera des aménagements démonstratifs et incitatifs pour le développement du faisan (cultures, aménagement de trouées forestières, des lisières et de gestion de l’eau)

II. 4 LA PERDRIX GRISE (Ordre : Galliformes)

Perdrix Perdrix (famille : Phasianidés)

STATUT DE L’ESPECE : Chassable

Espèce en régression sévère depuis une quarantaine d’année. Les facteurs de cette récessions sont les mêmes que le reste de la petite faune de plaine qu’il est inutile de répéter.

Nous nous bornerons à rappeler comme pour beaucoup d’oiseau nichant au sol :

· De l'impact de la mécanisation,

· De l’absence de couvert hivernal,

· De l’absence de l’linéaire ligneux de refuge anti-prédation,

La perdrix pourrait devenir un gibier très recherché en plaine et dans le piémont et redonner un intérêt cynégétique à ces territoires moins centrés sur le grand gibier et le sanglier en particulier.

La perdrix pourrait également être emblématique des orientations de reconquête d’une certaine qualité de la nature ordinaire telles qu’elles sont actées dans les ORGFH.

GESTION ACTUELLE ET ACTIONS FUTURES

La corneille noire a un impact très fort sur la petite faune :

D’une manière générale il sera important de s’appuyer sur les populations « natives » pour le renforcement. L’adoption d’oiseaux subadultes par les compagnies sauvages en place constitue la meilleure solution et se vérifie la plupart du temps.

Comme la chasse au lièvre ou au faisan, celle de la perdrix avait développé une culture et une technicité cynégétique où les chiens tenaient une grande importance.

Redynamiser cette faune de plaine permettrait également de ranimer les modes de chasse. La tradition du chien d’arrêt, quelque peu oubliée dans notre département, reprendrait une place importante.

II . 5 LE BLAIREAU (ordre : Carnivores)

Meles Meles (famille : Mustélidés)

STATUS DE L’ESPECE : chassable

Mammifère qui bénéficie très largement, d’une image très positive de part son aspect et sa ressemblance avec un ours. Cette espèce, qui cohabite souvent avec le renard, a été touchée par la régulation du renard lors de la lutte contre la rage.

Depuis la vaccination orale de vulpes vulpes, le blaireau a considérablement renforcé ses effectifs.

L’augmentation très sensible des populations est corrélée par de nombreux indicateurs, observations des chasseurs, des forestiers, étude du GEPMA, nombre des collisions routières et de plus en plus de dégâts aux cultures.

Bien que chassable à partir du 23 août, sa régulation est extrêmement difficile à cette date. En effet, le blaireau, essentiellement forestier, à un rythme d’activité quasi exclusivement crépusculaire et nocturne et peut de ce fait rarement être régulé par le tir au mirador. La seule période où ces animaux sortent de leur terrier à des heures de chasse c’est entre le 20 mai et le 15 juillet, période à laquelle les jeunes sortent. C’est le seul moment où les jeunes seraient régulables tout en conservant les adultes territoriaux.

GESTION ACTUELLE

* Des prélèvements très faibles par tir en été, totalement insignifiants lors des battues,

* Un suivi très empirique aux travers des observations et de l’augmentation de dégâts aux cultures et accessoirement au travers des mains courantes des brigades vertes et des pompiers,

* La vénerie sous terre, praticable du 15 septembre au 15 janvier, est un mode de chasse qui na pas cours actuellement dans le Haut-Rhin.

PROPOSITION

Mener une étude de recensement des populations à l’échelle du département en s’appuyant sur un inventaire systématique effectué par tous les adjudicataires, réservataires et gardes-chasses.

MOYENS

Enquête commune Association des Veneurs sous terre/FDC 68 avec une méthodologie élaborée en commun.

DEBUT DE L’ETUDE

Novembre 2006 avec l’envoi du questionnaire support de l’enquête et explications de la méthodologie.

* Débat au seins du Conseil Départemental de la Chasse et de la Faune Sauvage sur les dates d’ouvertures,

* Proposition de la FDC pour la période 2006/2012,

* Pas de classement en nuisible du blaireau,

* Aménagement des dates d’ouvertures qui permettent une vraie régulation.

III GIBIER D’EAU ET ESPÈCES MIGRATRICES CHASSABLES

Un contexte très particulier, culturel et d’attachement à l’avifaune a amené les chasseurs Haut-rhinois à abandonner volontairement, depuis 1978, 23 oiseaux (qui furent 24 jusqu’il y a 3 ans) figurant sur la liste nationale des « chassables ». Nous ne traiterons donc que les espèces chassables dans le Haut-Rhin.

III. 1 LA BECASSE DES BOIS (ordre : Charadriiformes)

Scolopax rusticola (famille : Scolopacidés)

STATUS DE L’ESPECE : Chassable

Nous participons à l’enquête nationale avec l’ONCFS sauf en 2006

Suivi des placettes dans le cadre du protocole national (reproduction). Ce suivi reste quelque peu aléatoire. L’espèce a souffert de la modification des pratiques agricoles comme la suppression des haies et la disparition de prairies humides permanentes.

La bécasse souffre également du vieillissement des forêts et la régression des surfaces de taillis (seul limicole forestier).

On ne connaît pas l’impact du dérangement sur cette espèce qui niche au sol exclusivement en forêt ou dans des haies en connexion avec un massif bois.

Une évolution intéressante qui se confirme. Un paradoxe : cette espèce semble augmenter ses effectifs hivernants et nicheurs. Elle est présente dans la Hardt, le Piémont, la montagne jusqu’à 800/900 mètres et sur l’ensemble du Sundgau.

LA BECASSE ET LES PRATIQUES CYNEGETIQUES

Depuis l’interdiction de la chasse à la croule on peut dire que très peu de chasseurs de ce département prélèvent des bécasses.

C’est l’apanage de quelques initiés. Quelques prélèvements s’opèrent lors des battues hivernales. On peut dire que les prélèvements sont insignifiants et n’ont aucun impact sur cette espèce.

PERSPECTIVES

Meilleurs collaboration avec l’ONCFS dans les suivis, mais faibles enjeux cynégétiques.
Possibilité de recourir à une enquête plus serrée sur l’hivernage et la nidification en sollicitant l’ensemble des chasseurs Haut-rhinois.

III. 2 LES GRIVES

Grive musicienne Grive draine

Turdus philomelos Turdus viscovirus

Grive mauvis Grive litorne

Turdus iliacus Turdus pilaris

STATUT DE L’ESPECES : Chassable

Espèces qui ont pâti de l’arrachage des haies, de la diminution des prairies et la banalisation des lisières, disparition des vergers.

Effectifs très variables en fonction des paramètres climatiques locaux et plus au Nord et à l’Est. Quasiment aucun suivi, aucune estimation des effectifs.

ENJEUX CYNEGETIQUES

Très faibles, quelques passionnés spécialistes, prélèvements insignifiants.

Gestion future : la draine et la litorne bénéficie de nos améliorations de biotope : plantation de haies et prairies à gibier.

III . 3 LE MERLE NOIR

Columba palumbus

STATUT DE L’ESPECE : Chassable depuis 2003, sans demande des chasseurs.

Espèces très abondante dans les forêts de feuillus et de conifères où elle se tient plus fréquemment en lisière et dans les haies résiduelles.

ENJEUX CYNEGETIQUES : très faibles, des prélèvements très marginaux.

N.B : Le classement récent du merle en « chassable » évitera aux rare chasseurs de grives des complications en cas de tir accidentel. Le merle noir est très exposé à la prédation des chats harets, des mustélidés, des corvidés, mais semble maintenir des effectifs forestiers et périurbains très stables.

III. 4 LE PIGEON RAMIER

Colomba palumbus

Espèce bien présente mais sans atteindre des densités préjudiciables aux cultures. La pression de chasse est très faible.

La pratique du tir du ramier aux passages aux cols Vosgiens est l’affaire de quelques chasseurs spécialisés sur postes fixes matérialisés (Ranspach/Oderen principalement). A noter que la commune de Wildenstein a interdit le tir au passage du sol.

GESTION FUTURE : Il serait souhaitable de proposer aux chasseurs de déclarer leurs prélèvements.

III. 5 LE CANARD COLVERT (ordre : Ansériformes)

Anas platyrhynchos (famille : Anatidés)

STATUT DE L’ESPECE : Chassable

C’est le gibier d’eau le plus abondant du département. Ces effectifs font l’objet d’un comptage annuel dans le cadre du protocole national ONCFS avec la participation des chasseurs, de l’Association des Chasseurs de Gibier d’Eau de la FDC et de la LPO.

Les comptages hivernaux font apparaître une population stable autour de 14 000 individus sur le secteur rhénan. Les variations sont des résultantes de facteurs climatiques locaux, mais surtout Nord et Est européens.

Un protocole vague de froid peut être activé lorsque les conditions climatiques sont nettement plus dures que les normales saisonnières de manière persistante avec une éventuelle suspension de la chasse.

PROBLEMATIQUE

Le régime hydrique du Rhin (et la majorité des affluents et des cors d’eau Haut-rhinois) est à l’origine de variations significatives et rapides du niveau d’eau. Ces fluctuations et les crues conditionnent largement la réussite de la reproduction. Ces dernières années sont des exemples parlants.

La population de colverts inféodés aux eaux fermées, est très limitée mais toutefois en progression.

GESTION ACTUELLE

* Il n’y a pas de connaissance précise des prélèvements,

* les aides financières au repeuplement sont conditionnelles par rapport au milieu (linéaire de cours d’eau ou surface en eau) et à la qualité génétique des animaux introduits,

* le service technique de la FDC soutient les chasseurs pour les aménagements,

* la FDC favorise la nidification par une opération « pose de nichoirs » fabrication en série et conseils techniques,

* l’agrainée des canards est autorisée uniquement dans l’eau (pour ne pas favoriser les micumammifères et les corvidés) et autres suidés,

* la chasse à l’agrainée n’est pas, pour l’instant, autorisée mais le débat peut s’ouvrir.

AXE D’AVENIR

* Maintenir une vigilance forte sur la qualité « génétique » (existe-t-il un génome de référence du canard colvert ?), des canards lâchés (engagement des producteurs et contrôles des élevages,

* Développer les aménagements favorables et les réhabilitations des berges. Un enjeu exceptionnel : le potentiel des gravières en cours et en fin d’exploitation mais rigidité de la tutelle (DRIRE) pour les aménagements indispensables,

* Reconsidérer les modifications réglementaires de juillet 2006 concernant la traçabilité à propos des appelants et nourrir le débat de l’opportunité d’instaurer ou de proscrire une chasse aux appelants,

* Pérenniser les opérations de type « nichoirs » et lutter contre les prédateurs nuisibles (corvidés, rats),

* Mettre en place un outil qui permette de connaître les prélèvements sous régime déclaratif (oiseaux introduits et autres).
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Dernière édition par Chris. le Mar 5 Mai 2009 - 13:26, édité 1 fois
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Message par Chris. Mar 5 Mai 2009 - 12:56

IV ESPÈCES SUCEPTIBLES D'ÊTRE CLASSÉES NUISIBLES

Iv.1 FOUINE MARTRE (ordre : Carnivores)

Martes foina Martes martes (famille : Mustélidés)

STATUTS : nuisibles et chassables (avec des nuances géographiques importantes pour la martre).

Ces espèces semblent en pleine expansion les causes sont multifactorielles. La fouine est favorisée par les activités humaines (urbanisme avec jardin, collecte OM et fraction fermentescible, etc.).

Ces mustélidés ont un impact important sur les oiseaux (faisandeaux, perdrix, passereaux, tétraonidés, etc.).

En milieu périurbain ou même urbain pur, les dégâts aux plantations, isolations, aux voitures ne cessent de croître. La régulation est une nécessité incontournable.

GESTION ACTUELLE

Suivi aléatoire des populations au travers :

* Des déclarations des communes à la DDAF

* Des déclarations de dégâts des particuliers

* Suivi des populations avec les déclarations de capture des piégeurs agréés.

MOYENS MIS EN ŒUVRE

* Formation activée des nouveaux piégeurs (ONCFS, FDC), Association des piégeurs agréés,

* Mise en place par l’Association des piégeurs du Haut-Rhin d’un parcours de piégeage intégré au pôle cynégétique à Cernay,

ACTIONS A DEVELOPPER SUR LA PERIODE 2006/20012

* Communication autour du piégeage et de son utilité : le piégeage est une mission de service public,

* Soutien des actions de l’Association des Piégeurs,

* Jouer la synergie Association des piégeurs/FDC dans la future formation des gardes-chasse,

* Sensibilisation fine des piégeurs aux confusions possibles et aux prises d’animaux protégés (castor) continuité dans l’information (1fois/an),

* Ouvrir davantage la revue « La Chasse en Alsace » aux aspects techniques et de communication du piégeage.

IV.2 LES CORVIDES


CORNEILLE NOIRE CORBEAU FREUX (ordre :Passériformes)

Corvus corone corone Corpus frugilegus (famille : Corvidés)

PIE BAVARDE GEAI DES CHENES

Pie pica Garrulus glandarius

Pour la corneille noire et les freux, nous assistons à un développement constant des populations urbaines, périurbaine et de milieux ouverts. Cet accroissement s’explique par différents facteurs : climatiques ces vingt dernières années, espèces qui ont tiré profit des activités humaines en particulier de la culture du maïs, absence de prédateurs, éthologie très plastique par rapport aux modifications des biotopes.

En dehors des nuisances urbaines, ces oiseaux sont à l’origine d’importants dégâts aux cultures et exercent une prédation très forte sur la petite faune de plaine en particulier sur les nicheurs au sol y compris sur les anatidés, ainsi que sur les passereaux.

Leur régulation est indispensable et difficile pour plusieurs raisons:

* leur hyper adaptation aux comportements humains et leur méfiance qui est phénoménale,

* "la réglementation" :

* interdiction de leur destruction au nid -interdiction de tir, en dehors des gardes-chasses, avant le 23 août,

GESTION ACTUELLE

Avec cette ouverture tardive, nous nous privons du potentiel de régulation des 5 000 chasseurs du département !

Les prélèvements par acte de chasse restent aléatoires et diffus et non connus.

PISTES POUR UNE MEILLEURE GESTION

Dans le cadre du CDFS rediscuter des dates d’ouverture pour la période 2006/2012, aussi que nécessaire.

Autoriser la chasse aux appelants vivants sans autorisation exceptionnelle : l’expérimentation en 2005 s’est montrée concluante et est pratiquée avec succès dans d’autres départements. Quels sont vraiment les obstacles réglementaires ?

La FDC propose le développement d’actions concertées sur les zones de forte pression, les opérations isolées restant sans grand impact compte tenu de l’organisation sociale de ces corvidés et de leur capacité de fuite. (Comme dans le GIC 10, pose systématique de corbetières, une pour 200 ha sur toute l’unité de gestion).

Soutien financier à ces initiatives et mise en place d’un protocole d’évaluation.

* La pie semble se concentrer sur certaines formations forestières et leur nombre peut poser problème localement. Prélèvement difficile.

* Le geai est surtout présent dans les forêts de feuillus. Ses effectifs varient parallèlement à la production de fruits forestiers, sur des glands. Prélèvement diffus peu importants.

IV.3 LE RENARD (ordre : Carnivores)

Vulpes vulpes (famille : Canidés)

STATUTS DE L’ESPECE : nuisible.

* Animal qui a fortement augmenté ses effectifs après la vaccination antirabique orale,
* animal utile, à certaines densités, pour la régulation des micro mammifères (en faveur de l’agriculture) et des animaux malades,
* le renard présente néanmoins un risque important de transmission de l’échinococcose alvéolaire et, de manière latente, de réactiver la transmission de la rage même si notre département est indemne de rage depuis 6 ans. (Des cas sont à nouveau signalés en Allemagne entre autres),
* Le renard exerce une prédation importante sur la petite faune et se spécialise souvent. Il limite quelque fois la portée des opérations d’améliorations de biotope et de renforcement des populations de faisans et de perdrix,
* Le renard occupe les niches écologiques les plus diverse et colonise même les zones urbaines, cette tendance s’affirme sensiblement.

GESTION ACTUELLE

Prélèvements à la chasse insuffisants pour réguler les effectifs actuels.
Piégeage efficace, le renard constitue le nombre de prises le plus élevé (piégeurs agréés + gardes-chasses).
Surveillance sanitaire : SAGIR et prélèvements spécifiques rage en 2005 (ONCFS).
Étude FDC sur l’infestation des populations par l’échinococcose alvéolaire.

PERSPECTIVES POUR DES APPROCHES A DEVELOPPER

* Exploitation de l’étude financée par la FDC sur l’échinococcose alvéolaire avec publication d’une carte des risques (analyse réalisées par le LVD 68),

* Reconduction de cette étude en 2007-2009-2012,

* Information renforcée des chasseurs/traqueurs/piéGeurs et grand public sur les risques sanitaires (revues la Chasse en Alsace, DNA et Alsace),

* Sensibilisation accrue lors des sessions de formation des piégeurs,

* En cas de nécessité, autoriser le tir de nuit.

V ESPÈCES DITES INVASIVES

RAT MUSQUE RAGONDIN (ordre : rongeurs)

Ondata zibethicus Myocastor coypus (famille :Myocastoridés)

STATUTS DE CES ESPECES : nuisible.

Ces deux espèces qualifiées d’exogènes sont effectivement envahissantes et perturbatrices des écosystèmes.

On les retrouve sur les étangs, les cours d’eau à régime lent, lacs, zones humides, fossés en eau.

Seule exigence une présence pérenne de l’eau.

Même si notre département n’a pas encore connu une colonisation du type des départements de l’Ouest du pays, ces deux espèces sont ponctuellement, à l’origine d’importante perturbations :

* Destruction des îlots végétaux supports pour la nidification des anatidés (ragondin),

* Déstabilisation des digues et berges, des bassins de lagunage,

* Impact en matières de dégâts aux cultures.

Ces deux espèces constituent également des vecteurs réservoirs pour la leptospirose, la trichine et l’échinococcose entres autres.

Deux autres espèces méritent notre attention.

La présence épisodique du chien viverrin le long du Rhin (une observation récente à Chalampé) et son impact potentiel sur la faune autochtone justifient son classement sur la liste des nuisibles.

Il en est de même pour le raton laveur, présent dans le Haut-rhin depuis 1934 où un individu a été abattu à Ribeauvillé (Niethammer, 1963). D’autres observations ont eu lieu en 1972 à Biesheim, 1978…

GESTION ACTUELLE

Essentiellement par le piégeage, les prélèvements par les chasseurs sont très faibles et par ailleurs inconnus.

Le tir du ragondin n’est pas difficile contrairement à celui du rat musqué. Des informations pour éviter la confusion entre myocastor et castor sont régulièrement diffusées en particulier par notre revue.

PISTE D’AVENIR

Avant tout mesurer une éventuelle progression de ces espèces. Le froid limite malgré tout chez nous l’explosion du ragondin.

Informer les personnes concernées sur les risques sanitaires.

VI ESPÈCES PROTÉGÉES

VI.1 LE LYNX D’EUROPE (ordre :Carnivores) (famille : Félidés)
STATUS DE L’ESPECE : protégé.

Espèce emblématique d’une reconquête de la biodiversité et de la « naturalité » retrouvée pour le grand public.

Le lynx s’est probablement bien adapté à la montagne vosgienne.

Les indices de préSences sont réguliers en montagne et ont tendance à se multiplier en plaine (jusqu’à Didenheim aux portes de Mulhouse).

Les observations régulières depuis 2001 confirment sa préSence dans le Sundgau. Ces individus n’ont aucun lien avec population vosgienne, ils sont issus des populations réintroduites dans le Jura Suisse.

Les indices de présences sont régulières sur le massif Glaserberg. Il y a même eu des observations en 2003, d’une femelle accompagnée de deux jeunes à Bendorf.

* Nous ne disposons, pour l’instant, de très peu de données fiables sur sa répartition spatiale et sur le nombre d’individus.

* La prédation s’exerce essentiellement : aux dépens du chevreuil, du chamois et dans une moindre mesure aux dépens des faons de cerfs ou des biches.

* Le lynx exploite le réservoir alimentaire par plaque (au moins 1 animal par semaine) ce qui entame fortement les populations (GIC 6 )

* La répartition de l’espèce semble variable entre 1 500 et 8 000 ha.

* Il est évident que plusieurs individus peuvent momentanément coexister et chasser sur 10 000 ha.

* Le monde cynégétique a mis très longtemps à obtenir de l’administration la prise en compte d’une étude scientifique pour évaluer l’impact du lynx sur les populations d’ongulés sauvages, et un dénombrement fiable des lynx.

GESTION ACTUELLE

* Participation au réseau lynx,

* Participation et soutien à la démarche initié par l’ONCFS et la DDAF sur le GIC 6.

PISTES D’AVENIR

* Demande d’une étude génétique pour déterminer le nombre d’individus pour la période 2006/20012,

* Mise en place d’un suivi dans le Sundgau où se développe une population à partir du Jura Suisse (si demandes des GIC28/27…)

VI.2 LE CHAT FORESTIER (ordre : Carnivores)

Félis sylvestris (famille : Félidés)

STATUT DE L’ESPECE : Protégé.

Cette espèce très discrète, est préSente en plaine, dans le Sundgau, dans le Piémont et dans les Vosges. Seules condition indispensable, une continuité forestière importante. Le chat sauvage fréquent surtout les milieux ensoleillés clairs : lisières, jeunes peuplements, trouées de régénération. Il chasse exclusivement au sol surtout dans les prairies lisières, friches en bordure de massifs forestiers conséquents. L’espèce est surtout préSente dans les massifs lorsque la fréquentation humaine est limitée.

Effectifs sans doute plus importants qu’on ne le pense (observations des chasseurs)

Vu l’extension de l’urbanisation, vu la présence massive des chats domestiques et harets, le risque d’hybridation constitue une menace pour Félis sylvestris.

GESTION ACTUELLE

Aucune sinon réduction de quelques cas de chat haret.

PISTE ENVISAGEES POUR 2006/2012

Meilleure sensibilisation des jeunes chasseurs et des piégeurs,

Evaluation de l’impact des chats harets (actions locales si nécessaire ?)

VI.3 LES TETRAONIDES

LE COQ DE BRUYERE LA GELINOTTE DES BOIS (ordre : Galliformes)

Ou grand Tétras (famille : Tétraonidés)

Tetrao urogallus major Bonasa bonasia

STATUT DES DEUX ESPECES : protégé.

Espèces emblématiques d’une certaine naturalité forestière et de la quiétude des milieux. Ces deux espèces font l’objet d’un suivi très précis avec une implication de l’ONF (convention tétras) de l’administration, des collectivités territoriales (CG) d’un groupe de protection associatif spécialisé (groupe tétras Vosges) le PNRBV, etc.

Des actions de protections particulières ont été menées sous l’égide du Conseil Général (Langenfeldkopf et Ventron), de communes (Fellering). Des mesures réglementaires (A.P.B., Réserves) ont été mises en place.

En forte régression depuis les années 60. Les causes sont multifactorielles (sylviculture, dérangement surtout hivernal, prédation, etc.).

La gélinotte des bois semblait avoir mieux résisté, mais ses effectifs régressent sensiblement depuis une dizaine d’années sans explication convaincante.

Cet oiseau se maintient en sous-bois riche et dense ou en hêtraie sapinière d’altitude avec une grande disponibilité de petits fruits et d’insectes (noisetier, framboises, une palette trèS large d’arbustes lui est nécessaire). Cet oiseau a sans doute souffert de la reconquête des friches et des lisières en montagne.

Le coq de bruyère a besoin de boisements de grande taille avec des îlots d’arbres sénescents, avec une mosaïque fine de forêt mixte avec préSence de sapins et de pins et de trouées (clairières intra forestières) présentant un couvert herbacé riche en insectes (lumière) et en petits fruits (myrtilles, framboises, mûres) et la tranquillité. Très vulnérable au dérangement.

GESTION ACTUELLE

Participation directe et indirecte au suivi des populations.

PISTES D’AVENIR

* Gestion cynégétique adaptée à la présence du coq de bruyère (zone rouge),

* Pas de battue après le 15/12,

* Pas d’agrainage ou affouragement (les discussions sont en cours),

* Augmentation de la régulation des prédateurs,

* Collaboration avec les associations (Groupe Tétras Vosges, APRECIAL).
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Message par Chris. Mar 5 Mai 2009 - 12:57

VII SUIVI SANITAIRE

La Fédération Départementale des Chasseurs assume pleinement son rôle au sein du réseau SAGIR (surveillance sanitaire nationale de la faune sauvage)depuis 15 ans

* Elle finance toutes les analyses de tous les animaux y compris des recherches pointues en toxicologie ou en virologie (LVD et ENV Lyon) achevés ou trouvés morts chassables et non chassables.
* L’ensemble de la faune Haut-Rhinoise est ainsi sous surveillance grâce aux collectes de terrain des agents de l’ONCFS des Brigades Vertes et des chasseurs.

* La Fédération Départementale des Chasseurs s’est fortement impliquée dans le réseau de veille sanitaire à propos de l’influenza aviaire.

* Elle participe au criblage des appels, à la sensibilisation du personnel communal et coordonne avec l’ONCFS, le ramassage et l’acheminement des cadavres suspects.

ACTIONS A MENER

En dehors de son implication dans le réseau SAGIR, la FDC développera deux approches sanitaires spécifiques, elle continuera (2007/2009/2012) la grande étude sur le niveau d’infestation des renards (échinococcose alvéolaire). (Cette étude déborde largement du cadre cynégétique et présente un intérêt de santé publique).

La FDC, avec les GIC de montagne, maintient sa vigilance à propos de morts « inexpliquées » des chamois en 2005.

VIII LE PROJET FÉDÉRAL EN MATIÈRE DE FORMATION, RELATIONNEL ET COMMUNICATION

VIII.1 Formation et accueil des jeunes chasseurs

La FDC du Haut-Rhin s’est dotée d’une structure de formation de haut niveau localisée à Cernay en continuité des installations du Ball trap.

Des efforts financiers conséquents ont permis de regrouper en un lieu unique les installations de formation théorique et pratique.

La volonté de la FDC était d’offrir un support pédagogique pratique très proche des conditions de pleine nature.

Le parcours de chasse et toutes les installations ont été pensés de manière à assurer une formation initiale et continuée.

PERSPECTIVES POUR 2006/2012

* Faire évoluer les installations pour l’optimisation de la formation à la sécurité et à l’autonomie du futur chasseur,

* Remise à niveau régulière des formateurs par l’ONCFS (division du permis de chasser),

* Faire évoluer l’organisation vers une individualisation de la formation,

* Continuer d’enrichir la formation pour optimiser toujours et encore vers une sécurité optimale.

VIII.2 Une formation prolongée : territoire école

La FDC loue depuis février 2006 un territoire contigu aux installation de formation initiale qui permettra une mise en situation réelle des jeunes chasseurs dûment encadrés.

OBJECTIFS

Rendre concrets tous les apprentissages relatifs é la sécurité : intégration dans la pratique cynégétique, contraintes dues aux routes, aux voies de chemin de fer, de la fréquentation du public, de la proximité urbaine.

* Développer les connaissances de terrain :

* Indices de présence,

* Diagnostics de milieu,

* Eléments d’écologie,

* Initiation concrète aux notion d’équilibre sylvocynégétique et agro-cynégétique,

* Incitation aux aménagements (grand et petit gibier),

* Expérimentations concrètes de situations d’affût et de battue.

* Développer une éthique en même temps qu’un réel plaisir de la chasse.

* Apprendre la gestion de la relation avec les autres usagers du milieu, être un ambassadeur diplomatique et pédagogique de la chasse.

VIII.3 Promouvoir la formation prolongée

OBJECTIFS

Mise en situation pour un recyclage permanent de tous les chasseurs en matière de sécurité. Après la conception et la réalisation d’outils adaptés, les mettre à disposition de tous les chasseurs.

C’est en particulier la vocation des installations du sanglier courant. En dehors de la formation, ce dispositif permet grâce à un variateur, d’entraîner tous les chasseurs au tir sur une cible dont la vitesse de déplacement est réglable et ce jusqu’à 10 m/s. Le sanglier courant a été voulu outil de formation au tir, à la sécurité et à l’éthique de chasse (recoure aux cibles dites anatomiques par exemple).

Notre souci est d’amener le plus de chasseurs possible à s’entraîner au tir sur cible « courante ».

La FDC et les commissions spécialisées proposeront aux chasseurs des supports informatifs techniques dans la revue la Chasse en Alsace, des conférences, des voyages d’études.

VIII.4 Former les chasseurs à l’examen sanitaire initial de la venaison (module en cours d’élaboration)

VIII.5 Former les gardes-chasses (module en cours d’élaboration)

IX COMMUNICATION

IX.1 Communication auprès des chasseurs

La chasse évolue rapidement ces dernières années, notamment en matière règlementaire.

La FDC s’attache donc tout particulièrement à informer ses adhérents des nouveautés réglementaires et administratives.
Cette communication prend plusieurs formes, selon l’urgence et la matière :
* Lettre circulaire à tous les détendeurs d’un droit de chasse (fréquence en fonction de l’actualité),
* Insertion de communiqués dans les quotidiens régionaux,
* Publication dans la revue la Chasse en Alsace des comptes rendus des C.A et développement des thèmes importants,
* Toutes les questions importantes, tous les projets fédéraux donnent lieu à des consultations en particulier avec les présidents de GIC et le Fonds Départemental d’Indemnisation de Dégât de Sanglier,
* Les délocalisations des Conseils d’Administration interviennent pour des projets territoriaux majeurs (filière venaison, conception du nouveau parcours de chasse, territoire école entre autres).

DEVELOPPEMENTS POUR 2006/2012
* Développer les moyens existants,

* Optimiser le support de la revue pour porter à la connaissance des chasseurs des informations scientifiques leur permettant :

* d’améliorer leurs connaissances cynégétiques,

* de nourrir les réflexions sur la gestion des territoires et des espèces,

* d’apporter les informations pour prendre part au dialogue avec nos partenaires agriculteurs et forestiers,

* d’informer les chasseurs pour leur permettre, s’ils le souhaitent, de s’impliquer dans l’observatoire faune/flore.

La Fédération Départementale des Chasseurs organisera des conférences avec des intervenants reconnus sur des thèmes d’actualité (équilibre faune-flore, le lynx, le cerf, la dissuasion, la sécurité…)

Elle organisera également des voyages d’étude sur des thèmes ciblés.

Elle étudiera aussi la possibilité d’éditer des publications techniques comme par exemple un guide des jachères et des cultures à gibier.

LA fédération départementale des Chasseurs réfléchit à la mise en place de moyens de communication destinés à renouveler les effectifs des chasseurs de notre département en particulier en direction des jeunes.

IX.2 La communication extérieurs : expliquer et non se justifier

Aller à la rencontre de tous les publics.

* Continuer les interventions pédagogique en milieu scolaire et les sorties sur le terrain.

* Expliquer la chasse gestion responsable (médias, visites commentées lors des expos. De trophées),

* Développer les contacts avec les associations d’utilisateurs du milieu naturel avec les :Fédération National des Sports Populaires. Fédérations Nationale et départementale des Activités d’Orientation, des Amicales, etc. (et relais avec les chasseurs territorialement concernés).

* Faire connaître aussi les aspects culturels de la chasse (arts, traditions, gastronomie).

* Développer nos relation, partenariats avec les médias.

* Faire connaître à nos concitoyens, plus que le poids économique en lui-même, les retombées de la chasse pour les communes, les commerces.

FIN !!!
Chris.
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